Projection : La vie est belle

Vendredi 26 mars à 20h dans l’amphithéâtre Rataud, nous poursuivons le Petit séminaire en projetant La vie est belle de Frank Capra (USA, 1946), qui sera ensuite commenté par Thibaut Giraud. Voici le résumé de son commentaire :

« Dans la dernière partie de
La vie est belle, alors que le personnage de Georges Bayley est convaincu que sa vie est un échec et qu’il aurait mieux valu qu'il ne vienne jamais au monde, un ange lui montrera de quoi le monde aurait eu l’air si en effet il n’avait pas existé. Georges Bayley constatera finalement qu’il avait tort : le meilleur monde est bien celui auquel il appartient.
Par certains aspects, cet épisode fait écho à la pensée de Leibniz, et plus particulièrement telle qu’elle est exposée dans les dernières pages des Essais de Théodicée. Leibniz y raconte comment un prêtre de Zeus, s'interrogeant sur la raison pour laquelle un mal particulier devait être commis, est invité à visiter la ‘pyramide’ des mondes possibles, pour finalement constater que le meilleur des mondes est bien le monde actuel qui contient ce mal particulier.
On retrouve ainsi dans le film d’une part l’idée que l'importance d'un mal doit être relativisé au monde entier auquel il appartient (et peut éventuellement se révéler avoir de bons effets), et d’autre part l'idée que l’existence de notre monde doit être justifiée par comparaison avec ses autres versions possibles. Malgré ces convergences intéressantes, nous verrons cependant qu’il est difficile de comprendre le film de Capra dans une perspective leibnizienne. »

Wonderful_Life

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Projection : Un jour sans fin

Vendredi 15 mars à 20h dans l’amphithéâtre Rataud, nous poursuivons le Petit séminaire en projetant Un jour sans fin de Harold Ramis (USA, 1993), qui sera ensuite commenté par Pierrot Seban.

Un jour sans fin est une comédie sur le thème de l’éternel retour, qui entre également en résonance avec certains aspects de la philosophie bouddhique.

« 
L’aspect le plus terrible de la vie est l’impossibilité de savoir ce qui va se produire ensuite. Ou du moins est-ce ce que nous pensions jusqu’ici. Mais Un jour sans fin, la nouvelle comédie brillamment imaginative et hilarante de Harold Ramis, avec Bill Murray, démontre qu’il y a quelque chose d’encore plus terrible - savoir exactement ce qui va se passer ensuite. »

— Hal Hinson, Washington Post

Un jour sans fin

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Projection : Being John Malkovich

Vendredi 1er mars à 20h dans l’amphithéâtre Rataud, nous poursuivons le Petit séminaire en projetant Dans la peau de John Malkovich de Spike Jonze (USA, 1999), qui sera ensuite commenté.

Dans la peau de John Malkovich est une comédie unique en son genre, à la fois burlesque et déconcertante, qui nous plonge dans les mystères nébuleux de l'identité. On y retrouve l'acteur John Malkovich dans son propre rôle — même s'il n'est plus tout à fait lui-même — ainsi que la jeune Cameron Diaz, méconnaissable.

Le commentaire consistera en quelques réflexions sur la représentation du point de vue subjectif au cinéma, extraits à l’appui, et sur quelques problèmes métaphysiques concernant l’identité personnelle.

Being John Malkovich (échelle)

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Projection : Under-the-sky de Michele Salimbeni

Vendredi 15 janvier à 20h dans l’amphithéâtre Rataud, nous poursuivons le Petit séminaire en projetant Under-the-sky de Michele Salimbeni, en présence du réalisateur qui commentera ensuite son film.

«
Under-The-Sky offre une terre aride, autour du néant. Réveil. Que fait seule ici une fillette dans l’étendue désertique des restes de la civilisation? Étrange liquide noir sur les verres de maisons vides. Sur ses mains innocentes. Mais l’innocence existe-t-elle encore ? Et le temps ? Un enfant est-il l’ennemi le plus grand aux yeux du temps ? Michele Salimbeni rencontre Michelangelo Antonioni dans la science-fiction post-apocalyptique d'un espace tarkovskien où l'innocence est beauté et inquiétude. »

— Sergio Gilles Lacavalla


Under the sky2


UNDER-THE-SKY
Un film de Michele Salimbeni
Avec Carolina Vinci.
Une production Caneandaluso.
Italie, 2008.
Durée : 120 minutes.

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Projection : Possible Worlds de Lepage

Vendredi 1er janvier à 20h dans l’amphithéâtre Rataud, nous inaugurerons le Petit séminaire en projetant le film Possible Worlds de Robert Lepage.

Possible Worlds est le troisième des quatre longs métrages réalisés par Robert Lepage, talentueux metteur en scène et réalisateur canadien surtout reconnu pour son travail au théâtre et à l’opéra.

« 
Mondes possibles est une histoire cubiste entre un homme et une femme. C'est un poème mathématique qui tente de saisir pourquoi l'homme est la seule espèce sur terre capable d'élaborer des projets d'avenir et d'avoir des regrets par rapport au passé. »

— Robert Lepage

Basé sur une pièce du mathématicien John Mighton, Possible Worlds est à la fois un film policier, une histoire d’amour et un essai philosophique. Il convoque implicitement des auteurs illustres de la métaphysique contemporaine - Wittgenstein, Putnam et Lewis - à travers une réflexion passionnante sur l’identité transmondaine (un individu peut-il être dans plusieurs mondes possibles à la fois ?), le scepticisme (sommes-nous des cerveaux dans une cuve ?) et le langage.

Le film sera suivi d’un bref commentaire sur les références philosophiques du film et sur quelques autres films plus anciens dont il partage les thématiques.

Récompenses : prix Génie de la meilleure direction artistique ; meilleur montage et Prix spécial du Jury à Madrid.

possible worlds 2

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