Cycle sur le néo-meinongianisme
Depuis la publication de La théorie de l’objet d’Alexius Meinong en 1904, qui a ouvert le champ de l’ontologie à l’étude des objets non-existants et contradictoires, d’autres philosophes, de tradition analytique, ont tenté de suivre et prolonger cette voie en utilisant notamment la logique formelle. Durant deux séances consacrées à ces « néo-meinongiens » parmi lesquels figurent Terence Parsons, Richard Routley ou encore Edward Zalta, Thibaut Giraud présentera les progrès des travaux consacrés aux objets abstraits, et aux objets fictifs en particuliers.
Ces séances auront lieu le vendredi 30 mars en salle Celan et le vendredi 6 avril en salle de séminaire.
Cycle Roman Ingarden (1893-1970)
Nous entamons cette semaine un cycle consacré au philosophe polonais Roman Ingarden, phénoménologue, étudiant de Twardowski et disciple de Husserl, qui a développé l’un des édifices ontologiques les plus vastes, les plus systématiques et les plus profonds du XXe siècle.
- vendredi 16 mars [salle Celan] : Raphaël Millière. Introduction à l’ontologie de Roman Ingarden, sous la forme d’un parcours synoptique de son opus magnum, Der Streit um die Existenz der Welt (La controverse sur l’existence du monde).
- vendredi 23 mars [salle de séminaire] : Patricia Limido-Heulot, traductrice et spécialiste de l’oeuvre de Roman Ingarden, reviendra sur la question du « sujet de propriétés » (Träger der Eigenschaften / property bearer), au coeur de toute métaphysique substantialiste depuis Aristote.
Séance sur la théorie des tropes
Vendredi prochain, nous aurons le plaisir de recevoir Frédéric Nef qui présentera et commentera le fameux article de D.C. Williams, « The Elements of Being » (1953) à l’origine de la réhabilitation du concept de particulier abstrait sous le nom de « trope ».
L’article est disponible gratuitement en suivant ce lien. Il est également traduit en français dans le volume des « Textes clés de la métaphysique contemporaine » chez Vrin. Pour un aperçu complet des discussions contemporaines sur les tropes, on peut se reporter à l’article de John Bacon dans l’encyclopédie Stanford.