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Citations éparses

Cette page rassemble un grand nombre de citations et définitions concernant la métaphysique et l'ontologie, de diverses époques (l'ordre de succession des extraits, volontairement fortuit, ne suit pas la chronologie). Pour rendre leur lecture plus ludique, les références des extraits sont masquées ; il suffit de survoler le lien "Référence" avec le curseur pour révéler l'information ; mais il est toujours plus amusant de chercher à deviner, même si l'on n'est jamais à l'abri des surprises...

« Le mot métaphysique éveille dans la plupart des esprits une singulière méfiance : par sa forme même, il semble désigner une recherche dont l’objet, situé au-delà du monde physique, incapable par suite d’apparaître à nos sens, échappe peut-être en droit à toute espèce de connaissance. Tel est, en effet, l’argument décisif que l’on a cru de tout temps pouvoir élever contre la possibilité même de la métaphysique : le positivisme, le relativisme et le scepticisme le reprendront sans doute indéfiniment. Là où les sens n’ont point accès, la raison opère à vide : elle se réfugie donc dans l’abstraction ; elle bâtit des châteaux de cartes où ne circule aucun air respirable et que le moindre souffle de vie suffirait à renverser, si les matériaux qu’elle utilise n’étaient pas de simples nuées, à la fois trop ténues et trop obscures pour offrir la moindre prise. »

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« Par métaphysique, j'entends tout ce qui a la prétention d'être une connaissance dépassant l'expérience, c'est-à-dire les phénomènes donnés, et qui tend à expliquer par quoi la nature est conditionnée dans un sens ou dans l'autre, ou, pour parler vulgairement, à montrer ce qu'il y a derrière la nature et qui la rend possible. »

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« La métaphysique n’est pas une discussion stérile sur des notions abstraites qui échappent à l’existence, c’est un effort vivant pour embrasser du dedans la condition humaine dans sa totalité »

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« Mais, pour atteindre ce but, on est obligé de s’aventurer dans l’abîme sans fond de la métaphysique, sombre océan sans rivages et sans phares, qu’on doit aborder à la manière d’un marin qui, ayant affronté une mer inconnue, doit, après avoir rencontré quelque terre ferme, vérifier son itinéraire et s’assurer si, en dépit des précautions que l’art du navigateur peut toujours prescrire, des courants inaperçus ne l’ont pas égaré par hasard dans son parcours. »

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« S’il n’existe dans le monde, comme nous sommes en effet fondés à le croire, rien qui ne soit ou bien d’ordre physique ou bien d’ordre psychique, la métaphysique est assurément, pour autant qu’elle s’attache aussi bien à ce qui est physique qu’à ce qui est psychique, la science de la totalité de la réalité effective. Dans cette mesure, sont naturellement aussi d’ordre métaphysique les thèses fondamentales du monisme – qui prétend à l’identité essentielle du psychique et du physique – et celle du dualisme – qui affirme la différence essentielle de ces deux ordres. Mais reconnaître deux choses pour identiques ou pour différentes, c’est reconnaître en fait quelque chose qui est rapport avec ces deux choses : cette connaissance concerne aussi bien l’identité que la différence ; et l’identité est elle-même à son tour rien moins qu’une chose, tout comme la différence. L’une et l’autre sont extérieures à la disjonction entre physique et psychique parce qu’elles se situent hors de ce qui est réel. Or il existe aussi un savoir de la non-réalité : et que l’on accorde aux tâches de la métaphysique une généralité propre aussi grande qu’on voudra, il y a des problématiques encore plus générales que celles de cette dernière, des problématiques pour lesquelles l’orientation essentielle qui ramène la métaphysique vers la réalité effective ne constitue nullement une limite. »

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« Sans métaphysique un peuple cultivé est comme un temple richement orné, mais sans Saint des Saints »

« Métaphysique est un mot […] devant lequel chacun prend plus ou moins la fuite comme devant un pestiféré »

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« C’est la science des raisons des choses. Tout a sa métaphysique et sa pratique : la pratique, sans la raison de la pratique, et la raison sans l’exercice, ne forment qu’une science imparfaite. Interrogez un peintre, un poète, un musicien, un géomètre, et vous le forcerez à rendre compte de ses opérations, c’est-à-dire à en venir à la métaphysique de son art. Quand on borne l'objet de la métaphysique à des considérations vides et arbitraires sur le temps, l’espace, la matière, l’esprit, c’est une science méprisable ; mais quand on la considère sous son vrai point de vue, c'est autre chose. Il n’y a guère que ceux qui n’ont pas assez de pénétration qui en disent du mal. »

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« Mésentente du rêve — Dans le rêve, l'homme, aux époques de civilisation informe et rudimentaire, croyait apprendre à connaître un second monde réel ; là est l'origine de toute métaphysique. Sans le rêve, on n'aurait pas trouvé l'occasion de distinguer le monde. La division en âme et corps se rattache aussi à la plus ancienne conception du rêve, de même que la croyance à une enveloppe apparente de l'âme, partant l'origine de toute croyance aux esprits, et vraisemblablement aussi de la croyance aux dieux. « Le mort continue à vivre ; car il apparaît aux vivants dans le rêve » : c'est ainsi qu'on raisonna jadis, durant beaucoup de milliers d'années. »

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« Nous pouvons convenir, sans doute, de comprendre la métaphysique comme une tentative de connaître la réalité contre la simple apparence, ou comme l’étude des premiers principes ou des vérités ultimes, ou enfin comme l’effort de comprendre l’univers, non pas simplement par degrés ou par fragments, mais, en quelque sorte, comme un tout. »

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« L’ontologie, en tant que branche de la philosophie, est la science de ce qui est, des genres et des structures des objets, propriétés, événements, processus et relations de tous les domaines de la réalité. [...]. L’ontologie vise à constituer une classification définitive et exhaustive des entités de toutes les sphères de l’être. La classification doit être définitive au sens où elle peut servir à répondre à des questions telles que : quelles classes d’entités sont requises pour une description et une explication complètes de tout ce qui advient dans l’univers ? Ou : quelles classes d’entités sont requises pour rendre compte de ce qui rend vraies toutes les vérités ? La classification doit être exhaustive au sens où tous les types d’entités doivent y être inclus, y compris les types de relations par lesquelles les entités sont liées entre elles pour former des ensembles plus grands. »

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« Par métaphysique, je n’entends pas ces considérations abstraites de quelques propriétés imaginaires dont le principal usage est de fournir à ceux qui veulent disputer de quoi disputer sans fin ; j’entends par cette science les vérités générales qui peuvent servir de principes aux sciences particulières. »

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« L’entendement ne peut jamais outrepasser les limites de la sensibilité, à l’intérieur desquelles seulement des objets nous sont donnés. Ses principes sont simplement des principes de l’exposition des phénomènes, et le nom orgueilleux d’une ontologie, qui se fait fort, à propos des choses prises absolument, de fournir, dans une doctrine systématique, des connaissances synthétiques a priori (par exemple le principe de causalité), doit faire place au nom modeste d’une simple analytique de l’entendement pur. »

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« Une phénoménologie déployée avec cohérence construit donc a priori, bien qu’obéissant à une nécessité comme à une universalité essentielles rigoureusement intuitives, les formes des mondes concevables, et celles-ci dans le cadre de toutes les formes pensables d’être en général et de leur système de niveaux ; mais cette construction est originaire, c'est-à-dire en corrélation avec l’a priori constitutif, celui des opérations intentionnelles qui les constituent.
[...]
Nous pouvons maintenant affirmer aussi que c’est de la phénoménologie a priori et transcendantale que proviennent, dans leur ultime fondation, en vertu de la recherche de corrélation, toutes les sciences a priori en général, et, considérées du point de vue de cette origine, elles appartiennent à une phénoménologie a priori et universelle, et elles en sont les ramifications systématiques. Il faut donc aussi définir ce système de l’a priori universel comme le déploiement systématique d’un a priori universel inné à l’essence de la subjectivité transcendantale, donc aussi à celle de l’intersubjectivité, ou comme le déploiement du logos universel de tout être concevable. Ce qui signifie à son tour que la phénoménologie transcendantale complètement et systématiquement développée serait ipso facto la véritable et authentique ontologie universelle, non pas une ontologie simplement vide et formelle, mais une ontologie qui engloberait d’emblée toutes les possibilités régionales d’être, selon aussi toutes les corrélations qui en font partie.
[...]
Pour conclure, je voudrais, afin de ne laisser place à aucun malentendu, indiquer que la phénoménologie, comme nous l’avons déjà dit, n’exclut que la métaphysique naïve occupée à d’absurdes choses en soit, mais non pas la métaphysique en général, qu’elle ne fait pas violence aux thèmes de réflexion, ressorts internes de la vieille tradition persistant dans sa méthode erronée et sa manière fausse de poser les problèmes, et qu’enfin elle ne prétend aucunement refuser d’aborder les questions ‘ultimes et dernières’. »

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« Je crois maintenant qu’il faudrait commencer mon livre avec certaines observations sur la métaphysique considérée comme un type de magie. Ce faisant, je ne pourrais pourtant ni prendre parti pour la magie ni me moquer d’elle. Il faudrait garder la profondeur de la magie. Oui, la l’élimination de la magie a ici le caractère de la magie elle-même. »

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« Le désir métaphysique tend vers tout autre chose, vers l’absolument autre. [...] Le désir métaphysique n’aspire pas au retour, car il est désir d’un pays où nous ne naquîmes point. D’un pays étranger à toute nature, qui n’a pas été notre pays et où nous ne nous transporterons jamais. Le désir métaphysique ne repose sur aucune parenté préalable. Désir qu’on ne saurait satisfaire. [...] Les désirs que l’on peut satisfaire, ne ressemblent au désir métaphysique que dans les déceptions de la satisfaction ou dans l’exaspération de la non-satisfaction et du désir, qui constitue la volupté même. Le désir métaphysique a une autre intention – il désire l’au-delà de tout ce qui peut simplement le compléter. Il est comme la bonté – le Désiré ne le comble pas, mais le creuse. »

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« Monde métaphysique – Il est vrai qu'il pourrait y avoir un monde métaphysique ; la possibilité absolue s'en peut à peine contester. Nous regardons toute chose avec la tête d'un homme et ne saurions couper cette tête ; cependant la question reste toujours de dire ce qui existerait encore du monde si on l'avait néanmoins coupée. C'est là un problème purement scientifique et qui n'est pas très propre à préoccuper les hommes ; mais tout ce qui leur a jusqu'ici rendu les hypothèses métaphysiques, précieuses, redoutables, plaisantes, ce qui les a créées, c'est passion, erreur et duperie de soi-même ; ce sont les pires méthodes de connaissance, et non les meilleures, qui ont enseigné à y croire. Dès qu'on a dévoilé ces méthodes comme le fondement de toutes les religions et métaphysiques existantes, on les a réfutées. Après cela, ladite possibilité reste toujours ; mais on n'en peut rien tirer, bien loin qu'on puisse faire dépendre le bonheur, le salut et la vie, des fils d'araignée d'une pareille possibilité. - Car on ne pourrait enfin rien énoncer du monde métaphysique sinon qu'il est différent de nous, différence qui nous est inaccessible, incompréhensible ; ce serait une chose à attributs négatifs. - L'existence d'un pareil monde fût-elle des mieux prouvées, il serait encore établi que sa connaissance est de toutes les connaissances la plus indifférente : plus indifférente encore que doit l'être au navigateur dans la tempête l'analyse chimique de l'eau. »

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« Il est aussi plusieurs [choses] communes à tout étant, que l’on prédique autant des âmes que des choses corporelles, [qu'elles soient] naturelles ou artificielles. La partie de la philosophie qui s’occupe de l’étant en général et des affections générales des étants se nomme ontologie, ou encore philosophie première. C’est pourquoi on définit l’ontologie, ou philosophie première, comme étant la science de l’étant en général, c’est-à-dire en tant qu’il est un étant.
Les notions générales de cette sorte sont les notions d'essence, d'existence, d'attribut, de mode, de nécessité, de contingence, de lieu, de temps, de perfection, d'ordre, de simple, de composé etc., lesquelles ne sont convenablement expliquées ni dans la psychologie, ni dans la physique, parce que nous avons besoin de ces notions générales et des principes qui en dépendent dans ces deux sciences, ou encore dans les autres parties de la philosophie, quelles qu'elles soient. Et pour cela, il est absolument nécessaire que l’on destine à l'explication de ces notions et de ces principes généraux une partie spéciale de la philosophie, qui [est], de loin, de la plus grande utilité dans toute science et tout art, et dans la vie elle-même si on la traite correctement. Sans elle, on ne peut certainement pas traiter la philosophie selon la méthode démonstrative ; l’art d’inventer y prend d’ailleurs ses principes. »

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« L’ontologie est la science qui porte sur le quelque chose et le rien, l’être et le non-être, la chose et le mode de la chose, la substance et l’accident. »

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« Après ces développements, on concevra aisément que je rattache le terme d'ontologie à un concept tout à fait différent de celui auquel on a coutume de le rattacher. En effet, l'ontologie n'est pas, selon moi, applicable aux choses en soi, mais uniquement aux phénomènes. Elle ne saurait donc embrasser qu’un domaine restreint. Je traiterai ici tout particulièrement des points sur lesquels je m'écarte des wolffiens, ou également de Kant. [...]
L’ontologie est la science des propriétés les plus générales des choses ou des propriétés que l’on peut attribuer non pas certes à une chose en général (que nulle condition ne détermine), mais à toute chose déterminée a priori. Elle se distingue par là, comme partie de la métaphysique, aussi bien de la logique que de la physique. La logique ne concerne en effet que la forme de la pensée, sans relation à aucun objet déterminé (a priori ou a posteriori), et la physique ne se rapporte qu'à un objet déterminé a posteriori. La forme des propositions hypothétiques par exemple s'exprime en logique ainsi : si une chose est posée, alors il faut qu’une autre chose soit nécessairement posée. Le sujet (chose) n'est déterminé que par le prédicat (rapport de l’antécédent au conséquent). En physique, elle s’exprime ainsi : la chaleur dilate l'air. Le sujet du rapport (entre chaleur et air) est déterminé par des conditions a posteriori. En métaphysique en revanche, elle s'exprime ainsi : si A précède, et si B lui succède selon une règle, alors la position de A rend nécessaire la position de B. Le sujet de ce rapport (de cause à effet) est déterminé par une détermination temporelle (la succession selon une règle), qui est a priori. Le concept de cause ou le principe de causalité appartient donc à la métaphysique. On peut comparer les objets de la logique aux grandeurs transcendantales (qui ne sont pas déterminées par des équations algébriques dans leur rapport réciproque), ceux de la métaphysique à des grandeurs variables (déterminées simplement par leur rapport réciproque) et ceux de la physique à des grandeurs continues. »

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« Ici nous pouvons parler véritablement et littéralement de nouvelles voies qui s’ouvrent pour l’ontologie. La thèse fondamentale peut être formulée de la manière suivante : les catégories de l’être ne sont pas des principes a priori. Seules de choses telles que les intuitions, les cognitions et les jugements peuvent être a priori. En fait l’ensemble du contraste entre l’a priori et l’a posteriori est de nature épistémologique. Cependant l’ontologie n’est pas concernée par la connaissance, et encore moins par les simples jugements, mais par l’objet de la connaissance dans la mesure où cet objet est en même temps ‘transobjectif’, c'est-à-dire indépendant de fait qu’il soit effectivement ou non transformé en objet de connaissance. Les principes de l’être même de l’objet ne sont en aucun cas eo ipso également des principes cognitifs. Dans certains domaines ils peuvent être assez hétérogènes, comme l’immixtion composite de l’inconnaissable dans presque tous les domaines de la philosophie le prouve amplement. De cela seul il suit que les principes de l’être ne peuvent être des principes a priori de notre intellect, et qu’ils sont, en réalité, tout aussi indépendants des lignes de division entre le connaissable et l’inconnaissable que l’être dont ils sont les principes. »

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« J’ai pris l’être ou l’existence de la pensée pour le premier principe duquel j’ai déduit très clairement les suivants, à savoir qu’il y a un Dieu qui est auteur de tout ce qui est au monde, et qui, étant la source de toute vérité, n’a point créé notre entendement de telle nature qu’il se puisse tromper au jugement qu’il fait des choses dont il a une perception fort claire et fort distincte. Ce sont là tous les principes dont je me sers touchant les choses immatérielles ou métaphysiques, desquels je déduis très clairement ceux des choses corporelles ou physiques, à savoir qu’il y a des corps étendus en longueur, largeur et profondeur, qui ont diverses figures et se meuvent en diverses façons ».

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« La stupéfaction n’est-elle pas plus que cet étonnement et cette admiration dont parle Platon ? Cela n’arrive-t-il pas à quelqu’un avant tout devant l’inconnu et l’étrange ? Et tout cela n’est-il pas « étrange » : le début de toutes choses, leur durée et leur fin ? Le temps existe-t-il réellement ou est-il seulement « en nous » ? Pourquoi il y a-t-il quelque chose et non rien ? Et qu’est-ce que la conscience et la conscience de soi, dans laquelle toutes choses sont à nouveau ? Comment doit-on comprendre que cette luminosité qui brille par soi-même et qu’on appelle la conscience doit un jour venir à sa fin ? Comment chacun de nous qui pense à cela doit comprendre cela ? Ou encore, que la liberté, qui se veut en possession d’elle-même et à qui il est permis de penser au-delà des espaces et des temps et jusque dans l’éternité, soit une pure apparence, un pur rêve, qu’un autre domine, à savoir un paquet d’instincts et une pulsion inconsciente ? Tout cela souffle sur nous un vent d’étrangeté. »

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« La métaphysique a cela de bon qu'elle ne demande pas des études préliminaires bien gênantes : c'est là qu'on peut tout savoir sans rien avoir appris ; et pour peu qu’on ait l’esprit un peu subtil et bien faux, on peut être sûr d’aller loin. »

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« Cette doctrine portera sur les principes premiers, sur les fins et fondements des sciences. Nous appelons métaphysique pareille doctrine, parce qu'elle dépasse les doctrines sur la nature et la philosophie commune, en les embrassant toutes et en s'élevant aux causes premières et à la cause suprême, en fonction de laquelle nous pénétrons par paliers l'action causative et la conscience de toutes. »

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« Si l'on compare entre elles les définitions de la métaphysique et les conceptions de l'absolu, on s'aperçoit que les philosophes s'accordent, en dépit de leurs divergences apparentes, à distinguer deux manières profondément différentes de connaître une chose. La première implique qu'on tourne autour de cette chose ; la seconde, qu'on entre en elle. La première dépend du point de vue où l'on se place et des symboles par lesquels on s'exprime. La seconde ne se prend d'aucun point de vue et ne s'appuie sur aucun symbole. De la première connaissance on dira qu'elle s'arrête au relatif; de la seconde, là où elle est possible, qu'elle atteint l'absolu. »

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