The ontology of social objects

Voici le résumé de la prochaine séance, une réflexion (en anglais) sur l’ontologie des objets sociaux, par Asya Passinsky (NYU), qui aura lieu mardi 30 avril à 17h30 en salle U/V :

Asya Passinsky
« The ontology of social objets »

social object


« Ordinary experience suggests that under certain circumstances, we can create things like money, boundaries, stocks, governments, nation-states and corporations by mere declaration. But we cannot likewise create other kinds of objects in this way. For example, we can cannot create H2O molecules, trees, tables or numbers by mere declaration. So how is it that we can create social objects in this way? I will argue against a reductivist answer to this creation-by-declaration puzzle which identifes every token social object with a token physical object, and against an eliminativist answer which maintains that social objects do not exist. I will conclude with some speculative remarks about a response-dependent answer to the puzzle, which I think is more promising.  »

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Projection : La vie est belle

Vendredi 26 mars à 20h dans l’amphithéâtre Rataud, nous poursuivons le Petit séminaire en projetant La vie est belle de Frank Capra (USA, 1946), qui sera ensuite commenté par Thibaut Giraud. Voici le résumé de son commentaire :

« Dans la dernière partie de
La vie est belle, alors que le personnage de Georges Bayley est convaincu que sa vie est un échec et qu’il aurait mieux valu qu'il ne vienne jamais au monde, un ange lui montrera de quoi le monde aurait eu l’air si en effet il n’avait pas existé. Georges Bayley constatera finalement qu’il avait tort : le meilleur monde est bien celui auquel il appartient.
Par certains aspects, cet épisode fait écho à la pensée de Leibniz, et plus particulièrement telle qu’elle est exposée dans les dernières pages des Essais de Théodicée. Leibniz y raconte comment un prêtre de Zeus, s'interrogeant sur la raison pour laquelle un mal particulier devait être commis, est invité à visiter la ‘pyramide’ des mondes possibles, pour finalement constater que le meilleur des mondes est bien le monde actuel qui contient ce mal particulier.
On retrouve ainsi dans le film d’une part l’idée que l'importance d'un mal doit être relativisé au monde entier auquel il appartient (et peut éventuellement se révéler avoir de bons effets), et d’autre part l'idée que l’existence de notre monde doit être justifiée par comparaison avec ses autres versions possibles. Malgré ces convergences intéressantes, nous verrons cependant qu’il est difficile de comprendre le film de Capra dans une perspective leibnizienne. »

Wonderful_Life

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Enregistrement : le panpsychisme

L’enregistrement de la dernière séance est disponible en téléchargement dans la section Séances, et en streaming ci-dessous.

Frédéric Nef, « Réflexions sur le panpsychisme »

Enregistrement de l’exposé

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Le panpsychisme

Voici l’intitulé de la prochaine séance, qui aura lieu mardi 16 avril à 17h30 en salle U/V :

Frédéric Nef
« Réflexions sur le panpsychisme »

panpsychism

Les enregistrements de la dernière séance sont disponibles en téléchargement dans la section Séances, et en streaming ci-dessous.

Jean-Marie Chevalier, « L’empreinte du monde »

Enregistrement de l’exposé


Enregistrement de la discussion

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L'empreinte du monde

Voici le résumé de la prochaine séance, une rencontre avec Jean-Marie Chevalier, qui aura lieu mardi 9 avril à 17h30 en salle U/V :

Jean-Marie Chevalier
« Les formes logiques et métaphysiques »
Discussion autour de
L’Empreinte du monde

empreinte-du-monde

« Les philosophes, d’Aristote à Wittgenstein, prétendent utiliser la logique pour en tirer des vérités sur la nature des choses. Mais la méthode de ce passage a rarement été explicitée. Si la connaissance métaphysique requiert un détour par la pensée formelle, sans doute est-ce parce que nous ne connaissons du monde que les formes et non la matière. Aussi pouvons-nous tout au plus espérer recueillir l’empreinte du monde dans notre esprit.
Les formes de la pensée objective qui s’offrent dans les sciences formelles ne constituent pas seulement la face connaissable du monde mais aussi sa plus grande perfection et sa plénitude ontologique, de sorte qu’elles nous présentent des signes des structures fondamentales de l’être. C’est pourquoi la sémiotique est particulièrement qualifiée pour accompagner ce cheminement de la logique jusqu’à la métaphysique. En se laissant guider par la philosophie de Peirce, le présent livre se met en quête des empreintes laissées par les formes pures et interroge leur rapport avec le monde physique d’une part, avec notre pensée de l’autre. »

L’empreinte du monde est publié aux Éditions Ithaque.

Les enregistrements de la dernière séance sont disponibles en téléchargement dans la section Séances, et en streaming ci-dessous.

Raphaël Millière, « Dieu est-il un zombie ? »

Enregistrement de l’exposé

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